La mécanicienne du ciel

Ben oui, me suis enfin décidée hihi

J'adore me balader tranquillement dans les jardins de Snjòr, c'est si calme et si frais. Les yeux fermés je savour le vent sur mon visage, tout en repenssant à la journée écoulée.
J'aime penser que si tout fonctionne ici c'est un peu graçe à moi. Depuis que je sais marcher j'accompagne mon père dans les rouages de la ville, quand on a débarquer avec ma famille j'étais tout bébé et depuis je ne suis jamais retournée en bas.

Zut, pourquoi j'ai pensé à en bas. Voilà que je repense à mon frère, ce fou qui espère faire fortune dans le commerce. Allons Jo, ravale tes larmes il va très bien, j'en suis persuadée.
Mais c'est si dur de se trouver si loin de son frère jumeaux, en plus je suis sur qu'il m'en veut encore de ne l'avoir pas accompagné, il est si tétu.
C'est bizarre quand même comme on aime tout pareil, jusqu'à notre couleur préferée, et comme on arrive pas à se comprendre sur son amour de la mer et du commerce ou mon amour sur la technologie et la mécanique. Ca m'ennerve comme il me manque.
Mais je suis heureuse de ne pas être descendue avec lui, j'aime travailler avec mon père. Me glisser entre les mécanismes pour les réparer ou les améliorer et c'est le seul endroit où mon handicap devient un avantage. Cette adrénaline chaque fois que tu te glisse dans les lieux dangereux, ca fait des frissons partout. Si je ne meurs pas dans un accident de travail ce sera mon coeur qui me lachera un jour, mais j'ais tout aussi besoins de cet adrénaline que de mon coeur pour vivre.

Oups, quel heure est-il, voyons voir...
Zut, je ne me suis pas trompée, fini la pause. Allez hop Jo, on se remue, j'ai du chemin jusqu'au puits n° 432 et vérifier si mon golem à tout bien fait comme il faut avant l'inspection.

N'empêche que dès fois je l'envie mon frère, partir à l'aventure comme ça c'est grisant.
Non, je suis bien ici, dans mon élément, quand je travail on me considère comme une grande et ça, c'est encore plus grisant.