La pollution a noirci les murs. En y passant la main, c’est votre paume qui devient noir comme la suie.
Un nuage gris immonde plane sur ces rues et ne semble pas vouloir en partir.
Certains des habitants portent des masques sur le visage pour filtrer ce qu’ils respirent et cela ne semble pas être une mauvaise idée.
Vivre ici, c’est s’habituer à l’idée de tousser aussi fréquemment que l’on cligne des yeux.
Les cheminées des usines rejettent une purée de pois dégueulasse qui pleut doucement sur les pavées de ces ruelles. J’ai l’impression que mes chaussures collent au sol.
Je n’aime pas cet endroit. J’aimerais partir.
Une minute. Avant de partir, il nous reste deux endroits à visiter dans ce District.
J’ai croisé les bras, mécontent.
J’espère que c’est important.
Ça l’est. Et cesse de faire la comédie. La forêt des Usines n’est pas si désagréable.
Facile à dire pour vous, vous fumez deux paquets par jour ! Vous ne devez pas voir la différence.
Le vieux guide a haussé les épaules et s’est allumé une cigarette.