Les traces laissées par vos pas s’évanouissent dans les vagues de sables creusés régulièrement par le vent. Le soleil frappe sans pitié et la température est à peine supportable. Vous suez à grosses gouttes et vos vêtements collent à votre peau.
C’est une mer du sable le plus fin que vous n’ayez jamais vu qui s’étire dans toutes les directions, sur laquelle parfois se dressent des dunes.
Autrefois, ce désert n’était pas aussi vaste. Il recouvre maintenant la majorité du monde, dévorant le sol jusqu’aux bords de l’océan.
Les régions de Snjor sont mortes. Creusez dans le sable et vous pourrez trouver les ruines de ce qui était autrefois vivant, si le courage ou le désespoir vous le permet.
Nous avons traversé le désert avec le vieil homme, observant parfois au loin des colonnes de sable s’élevant majestueusement. Les anomalies dans le désert se produisent trop lentement pour être dangereuses.
J’ai senti le sable se déplacer sous mes pieds.
Encore une anomalie ?
Légère. Le vieil homme s’est épongé le front. Une oasis se trouve un peu plus loin, si ma carte est exacte et si elle ne s’est pas asséché depuis.
j’ai frappé du plat de la main sur ma gourde pour m’assurer de son contenu. Il nous reste encore de l’eau pour une demi-journée si l’oasis n’existe plus. Deux jours supplémentaire sont nécessaires pour quitter ce foutu désert.
Le vieil homme s’est éclairci la gorge
Il n’y a aucune raison qu’elle n’existe plus. Une formation rocheuse empêche le sable d’y couler et c’est un lac naturel formé directement par la nappe phréatique.