Des dizaines de bâtiments serrés les uns contre les autres. C’est ici que se font toutes les demandes administratives. C’est aussi dans ce quartier que s’installent la plupart des associations. Je ne comprends pas pourquoi ils ne se dispersent pas dans le reste de CLAPS.

J’ai repéré le bâtiment le plus imposant. C’est probablement le plus important et donc, par déduction, celui qui offre les meilleures réponses. La porte est immense et il semble plus vieux que la ville elle-même. Voilà qui est parfait.


Un grand guichet surplombé par une grille se trouve au bout d’un large couloir dans lequel des chaises sont vaguement disposées d’une façon qui rappelle beaucoup le chaos et le hasard. J’ai sonné de la paume de la main la petite clochette sur le comptoir et un employé est apparu rapidement.


J’ai besoin d’un guide, dis-je. Un bon guide, si possible, pour visiter la ville mais également ce qui est à l’extérieur de la ville.

L’employé paru troublé.

Un guide ? Monsieur, j’ai bien peur que nous ne nous occupions que des affaires lié à la distribution d’eau dans CLAPS.

Vous ne comprenez pas. Je dois visiter cette ville. Chaque rue, chaque bâtiment. Je ne peux pas le faire seul, j’ai besoin d’un guide.

J’entends bien, monsieur, mais… Ce n’est pas…

Il a tapoté sur le panneau au-dessus du comptoir, sur lequel est inscrit en large lettres italiques

SERVICES DES EAUX DE LA VILLE DE C L A P S

Je suis resté accroché au bois du comptoir, sans trop savoir quoi répondre.

Écoutez… L’employé s’est penché vers moi comme pour me faire une confidence. Si ce n’est que d’un guide dont vous avez besoin, je connais quelqu’un qui pourrait vous aider. Un service contre un service, entendu ?