Je ne sais pas pourquoi j’ai franchis ces portes. C’est idiot… J’espérais peut-être que l’on puisse réparer ce qui n’est plus réparable.
Parfois, un brancard traverse les grands couloirs blancs et désinfectés de l’hôpital, aménagés pour l’efficacité. Les chambres sont emplies de malades, soignés à l’aide de la meilleure médecine des trois mondes. Des appareils branchés bipent sans cesse, affichant des chiffres lumineux qui clignotent doucement.
Tous les médecins sont occupés et marchent rapidement, les résultats de patients sous le bras. Certaines nouvelles annoncées sont optimistes. D’autres étouffent certains espoirs.
Je ne sais pas pourquoi j’ai franchis ces portes, mais je sais pourquoi je suis reparti.