Étrangement, ce bar est ouvert. Personne ne s'y trouve, mais la porte ne fut pas verrouillée au départ de son propriétaire. C'est un oubli. Heureusement, ce n'est que la porte et pas le gaz.
Toutes les boissons possibles et inimaginables s'y trouvent. Le paradis de l'amoureux des cocktails !

Des tables s'y trouvent, mais aussi des banquettes et des tabourets devant le bar. Une fontaine à bière trône fièrement au milieu de la salle, en libre accès, et est activable en glissant une pièce dans la fente en dessous de la manivelle.
Si vous manquez de pièce, de la monnaie a été oubliée derrière le comptoir et la clé du monnayeur de la fontaine est accrochée pas loin. Le vol, c'est mal.

Des toilettes ( propres et fonctionnelles ) s'y trouvent. Profitez.

Rouquine et le balafré passèrent la porte du bar. La baronne les avait précédé en ce lieu. Une raison de plus pour boire.

Bon Rouquine, je pose les sacs là et je vais nous chercher un petit remontant. Pose tes fesses sur une chaise et laisse moi faire.

Le balafré revivait dans ce lieu de débauche. Enfin jusqu'à ce qu'il voit la poussière sur le comptoir.

J'espère qu'il reste des bouteilles pleines ! Baronne poussez vous

Et ben dis donc ! Le voilà qui s'anime, c'est moi, les effluves d'alcool qui hantent les lieux ou la luxuo-luxurieuse ?

Laisses moi faire, laisses moi faire... encore heureux que je vais te laisser faire non mais ! Je vais pas jouer à la serveuse tout de même ?

Je m'assoie à l'une des tables, celle la plus rapproché du bar, croise les jambes et attend patiemment la proposition de boisson du balafré.

Dites moi ma jolie, vous faites dans quelle quartier d'habitude ?

Ben quoi ? faut bien faire connaissance d'une façon ou d'une autre et quoi de mieux comme sujet que le boulot ?

(mmm serveuse ;-) )

Bon, s'agit de trouver un truc encore buvable ici

Le balafré passa derrière le comptoir et ouvrit une petite armoire située dessous. Il y trouva des bouteilles aux étiquettes illisibles. Il en prit 3 et les ouvrit pour en sentir les effluves.

Ca m'a l'air encore bon. Hop des verres

C'était plus problématique, la poussière avait recouvert les dits verres et nul torchon à l'horizon. A la guerre comme à la guerre ils boiraient à la bouteille. Il ramena les 3 bouteilles à la table.

Ta copine la baronne veut se joindre à nous Rouquine ?

"monsieur Trapp?"

Oui c’est moi
Que puis-je pour vous ?
Une boisson sans doute ?, laissez-moi deviner… Champagne !

A ce moment-là, le balafré rejoint le comptoir où on a élu domicile, et passe par-dessus pour jouer le barman devant sa pouliche
Tant mieux, j’étais sur le point de jouer son rôle, il m’enlève l’épine du pied
J’aime pas jouer les bonniches.

Trois coupes de champagne barman !

Je crois qu’il a autant d’humour qu’un meuble à chaussures…. Il passe devant nous avec 3 bouteilles et nous ignore…

Je l’interpelle à nouveau :

Au fait, moi c’est Speaker Trapp, et toi ?
On s’dit tu maintenant qu’on est voisin de comptoir.

Le beau parleur baragouinait, surement pour épater la baronne.

Trois coupes de champagne barman !

Ouais tu as raison d'y croire mon gars.

Au fait, moi c’est Speaker Trapp, et toi ?
On s’dit tu maintenant qu’on est voisin de comptoir.

Ouh la ca sent le mec qui a pas d'amis. Celui qui fréquente les clubs de vacances tout seul, faisant le beau pour qu'on le remarque. Aller, fais ta BA de l'année

Voici mon AMIE Rouquine et ici on m'appelle le Balafré

Hop une poignée de main virile pour lui montrer qu'il faut pas trop s'approcher de la demoiselle

Pas vu de champagne par ici, p'tet dans la réserve. Quand aux coupes, faudrait passer un coup de chiffon dessus

Alinéor a écrit:

Je suis pas la Baronne

Oh, ho calmos ma p'tite dame.
C'est qu'elle mordrait !

(hrp - et puis des Baronnes y'en a qu'une d'aboooooooord oui bon ça va roooo)

Je lui lance un regard mi-étonné, mi-amusé

Pas besoin de s’énerver comme ça, ça donne des rides !

J'empoigne une des bouteilles apporté par le balafré, mmmm de l’absinthe, j'en bois deux-trois gorgées directe au goulot et je la tend à la coincé du groupe

Tenez, c'est peut-être pas du champagne mais ça va vous détendre un peu j’espère

Non pas encore une absence.

Le balafré ne se souvenait de rien. Sa bouteille quasi vide devant lui, la lumière qui avait bien décrue. La nuit allait pointer son nez dans peu de temps.
Il alla voir dans la réserve s'il y avait de la place pour deux.

Rouquine, bouge pas je vais nous trouver un nid douillet

Il marcha jusqu'à la porte de derrière qui s'ouvrit en grinçant. La réserve était moins poussiéreuse que le bar. Il y avait des caisses et du linge (nappes et serviettes). Avec ça il pourrait bricoler un matelas de fortune. Pas trop gros mais suffisant.
Il s'allongea pour l'essayer puis appela Rouquine.

Elle arriva peu après. La démarche rendue plus légère par l'alcool.

Madame, la suite nuptiale est prête

Sourire aux lèvres il tachait de ne pas penser aux voisins de l'autre pièce ni à cette ville si bizarrement déserte.
Il se leva pour fermer la porte de la réserve et la bloqua avec une caisse.

Bonne nuit messieurs dames

Puis il alla s'allonger auprès de Rouquine. Une nappe en guise de couverture. Ils avaient gardés leurs vêtements sous le coup de la "fatigue"