Je n’aurais jamais cru que l’on puisse vendre autant d’articles différents.
Le givre sur les vitrines éclairées par de multiples guirlandes me rappellent certaines pensées matérialisées que j’ai pu apercevoir dans Alcheringa : cela me rappelle des rêves de Noël.
Des jouets en bois, des poupées, des articles divers et variés… Tout ce qui existe est vendu dans ces ruelles.
Certains artistes ouvrent des galeries dans l’espoir de vendre des toiles… Certains menuisiers ouvrent des magasins pour y écouler leurs créations…
Les bâtiments sont en bois tordus et aucun ne semble droit. Un des Fragments à qui j’ai eu le plaisir de parler aimait décrire ces ruelles comme « toutes droites sortis d’un conte populaire ».
J’aimerais posséder de l’argent pour pouvoir acheter du chocolat. Je me demande quel goût cela peut bien avoir. L’odeur qui en monte est à la fois amer et sucré.
Je n’ai jamais mangé de nourriture qui ne soit réelle. La nourriture réelle a-t-elle un goût différent ?
J’ai écrasé mon nez contre les vitrines illuminées pour oublier le froid qui me mord la peau.
Un jour, j’aurai de l’argent et j’achèterai du chocolat.