Ruelles commerçantes

MJ Messages : 345 Petits Coeurs Noirs : 9 Date d'inscription : 12/06/2011

De jolies vitrines sont exposées ici. Le premier magasin de la rue est un magnifique magasin de bonbon, suivi par un magasin de chaussure et d'un horloger. Les magasins se prolongent sur des centaines de mètres.
Toutes les portes des commerces sont fermés mais il est possible de fracturer les vitrines pour y pénétrer. Est-ce un délit s'il n'y a personne pour vous arrêter ?

Des commerces sans commerçants. Voilà qui donne à certains des envies de vol et de pillage.
A d'autres, cela provoque une profonde mélancolie. Un juste milieu entre ces deux émotions serait appréciable.

Tout est désert, j’ai pourtant cru entendre parler un peu plus loin. Et ce bruit, je ne l’ai pas rêvé ! Cela n’augure rien de bon. Et ces visages dans ma tête … Je ne les reconnais pas, et pourtant chacun d’eux doivent m’être familier. Tout en chacun à un prix à payer.

Je jette un œil à mon habillement et quoi qu’il en soi, ceux qui ont mis cette tenue dans mon casier n’ont pas pensé à l’imprévu. Je ne suis en aucun cas prête à affronter ce qui peut m’arriver dans cette tenue. Cela coule de source, je vais essayer de trouver un commerce d’où je pourrai m’équiper en fonction.

J’avance, sans même savoir réellement ou je m’embarque. Cependant, j’ai comme l’impression de suivre un chemin tout tracé. Comme si de ma volonté s’esquissait une ligne à suivre. Je pense et me dirige. Je fus, et je revis. Qui étais-tu réplique ? Quel était ta mission ? Pourquoi dupliquer ? Toujours est-il que j’ai comme l’impression que je ne fais qu’une avec l’unique …

Aux détours d’une ruelle, je distingue diverses maisonnettes sillonnant les trottoirs. Quelques enseignes se balancent en hauteur de toit. J’en déduis alors, que j’arrive à destination d’une ruelle marchande. Je m’avance prudemment contre la première vitrine que je croise à l’intérieur de celle-ci, j’aperçois un étendard de sucreries abordant diverses formes s’amoncelant dans leur bulle de verre. La porte est close, car il fait sombre. Aucun mouvement à l’intérieur du magasin, comme si la vie ici même c’était arrêtée. Je reste perplexe devant cette image, et soudainement, j’en ai l’eau à la bouche.

Une sucette, rien qu’une sucette … A l’arôme de pistache …

Et mon poing se fracasse contre la devanture brisant dans son passage la vitre qui me sépare de ma convoitise. Fort heureusement, je porte des gants conçu sur le dessus avec de la maille. Je n’ai donc pas à souffrir de lacérations multiples sur les phalanges. Et sans même un regard en arrière j’attrape une poignée de sucettes à la pistache ? Peut-être, peut-être pas … Et je glisse le tout dans un sachet plastique que j’emprunte également au magasin.

Un sourire mauvais se dessine sur mes lèvres, et je déballe une sucette et la porte à ma bouche.

Mmmhhh, c’est aussi bon la fraise…

C’est sur cette pensée, que je remarque que l’autre boutique est en fait un marchand de godasses. Je jette un œil à mes bottes puis me dit que finalement elle sont bien mes bottes noires, Elles montent très haut, et il y a des boucles partout dessus, et il faut que je trouve quelque chose qui s’accorde avec elles, comme des bas noirs, et une jupette courte à froufrou style burlesque … Un corset de couleur sombre aussi et oui, une légère chemise à jabot rouge …

Je ne mets guère longtemps à repérer le magasin d’habits.

Il y a du rouge comme le sang, j’en suis certaine et du noir comme la profondeur de la nuit c’est obligé… tout ce que je préfère …. Il y a n’y a plus qu’à briser la baie vitrée pour me servir.

Par contre, ce que je n’aurai pas besoins de trouver c’est un Apache de Dolne, mon revolver prodige du changement…Dague, poing américain et arme à feu. Et une épée à tête de squelette, ma si belle épée …. Seules choses intéressantes au milieu de mon casier et oh oui, le bracelet et la puce …

Malgré cela, si je trouve quelques ornements … Je ne vais pas me les refuser, de toute façon, il y a personne pour m’arrêter. Même ces gros tas de ferraille sur jambe semblent inactifs.

J’ai cru voir par là-bas, une boutique d’horlogerie …

Le gros soucis dans l'histoire c'est que je connais pas trop la ville. Et ya pas de plan nulle part. Alors, au bout de quelques ruelles, me voilà perdu, je sais pas trop où ?! J'arrive finalement dans une grande ruelle avec plein de vitrines. Surement le centre ville ou le quartier commercial, je sais pas. A bout de souffle, à force de marcher. Je me dis que c'est le bon moment pour observer cette ruelle. Ca tombe bien parce que la vitrine devant laquelle, je me tiens est brisée.

Penchant la tête pour regarder à l'intérieur. Je me rends vite compte que c'est juste un magasin de bonbons et de sucreries diverses. Mouais... une chose est certaine, ya des mômes dans cette ville. Si ya des mômes, ya de la vie. Espérons que ce soit pas le dernier golem à vapeur qui bug et qui est fétichiste des bonbons. Bref... c'est bien tout ca. Mais ca serait cool si je trouvais des gens.

Et pour trouver des gens, quoi de mieux que de les rameuter en jouant de la musique. Bon, mon instrument est pas très porteur, niveau distance mais si je trouve une espèce de fontaine ou de place faites pour jouer de la musique. Ca irait bien. Du coup, je regarde à droite et à gauche.. enfin, plutôt devant et derrière. Le mets ma main en visière, plissant les yeux, pour observer plus loin.

Ha! La bas, une espèce de fontaine steampunk faite de cuivre verdâtre et d'autres choses du genre. Ca tombe bien, c'est ce que je cherchais. Prenant mon courage à deux mains, je décide de m'y risquer. Qu'est ce qui peut m'arriver ? C'est pas comme si yavait des rats ou des pigeons. Et plus j'avance, plus j'ai l'étrange sensation de pas être seul dans cette rue. Mais j'sais pas trop pourquoi. Parce que je vois vraiment personne. Et personne m'épie depuis les fenêtres des appartements. Alalala... qu'est ce que c'est triste de voir une rue si peu inanimé. Qu'est ce que c'est vachement mieux quand ya des gens. Ce vide ne me donne qu'une envie. Jouer.

Aussi, je m'assois sur le rebord de la dite fontaine et je sors mon instrument de sa boîte pour jouer. Fermant les yeux pour imaginer une rue pleine de monde, espérant que ma musique animera mes rêves les plus fous.

Musique joyeuse, si possible. Au nyckelharpa!

Non, pas ça … Errrkk c’est vraiment trop laid ! Comment peut-on créer de pareille abomination ? Celui qui tenait cette boutique … je me demande en fait s’il n’a pas fait faillite !

Je me retourne à gauche et me dirige vers une étagère.

Tout est toujours étrangement silencieux. Une épidémie aurait sans doute enrayé les gens de la même manière …

Je hausse un sourcil pour corroborer ma pensée, retire la sucette de ma bouche et puis farfouille dans la bibliothèque. Avec mécanisme je remets ma sucrerie à l’intérieur de ma joue pour avoir les deux mains de libre.

Autant de livres pour une personne qui travaille le mouvement ? C’est franchement déstabilisant. ..

Je finis enfin par trouver un gadget amusant. Je le retourne dans tous les sens, puis constate que c’est une espèce de pair de lunette à double embrasure agrémenté de divers crochets et pierreries. Le tout dans les tons foncé. Alors encore une fois je souris à pleine dent faisant presque tomber mon bâton de sucette à terre.

Pour souder, ce sera parfait ! Et puis en plus ….

Un bruit à l’extérieur.. De la musique semble émaner des alentours de la boutique. Je me pare de ma découverte, puis me dirige vers le trou béant que j’ai fait pour m’infiltrer dans le lieu pour tenter de mettre ma tête avec discrétion en dehors de l’enceinte du magasin. De là ou je suis, je ne parviens pas à repérer d’où cela vient. Aussi, je décide de m’aventurer à l’extérieur. Avec silence, je suis la musique, je la laisse m’emporter jusqu’à ce qu’enfin, j’arrive à discerner ce qui se cache un peu plus loin.

Un homme ou du moins, un être vivant est assis sur le rebord d’une fontaine. Je reste perplexe. Le silence est brisé.

Serait-ce là ce que j’ai entendu auparavant ? Mais le moteur ?

Je n’ai pas d’autre choix, que de me glisser dans son dos. Je dégaine mon épée à tête de squelette puis lui appuie la pointe de celle-ci sur la nuque. Je n’appuie que très peu pour le moment.

« Qui es-tu ?»

Loan avait les yeux fermés. Du coup, c'est un peu compliqué pour s'apercevoir que quelqu'un arrive vers lui. Surtout quand la personne sait se faire discrète. En plein morceau, au début, il sent une pointe légère dans sa nuque. Puis une voix qui lui fait arrêter son archet. Et par ce fait, la mélodie. Il sursaute presque à la question et ouvre instinctivement les yeux.

Un tantinet déçu, il remarque que la rue est toujours aussi déserte, dans un premier regard. Puis que les magasins sont toujours aussi clos. Sans parler des volets des appartements. Dans une deuxième action, il n'ose pas trop se retourner, de peur que la demoiselle à qui appartient cette voix féminine décide d'en finir avec sa gorge dans un tranchage coupé net.

Puis, finalement, je décide de répondre simplement le plus d'information de la manière la plus condensé. Sans en révéler trop non plus, on sait jamais. Si elle est attirée par l'argent ou si elle est coupable de tout ces délits dans cette rue commerciale.

"Loan. Je suis musicien à mes heures perdues. Je viens d'atterrir sur l'île. J'ai l'air innocent mais vous avez raison de vous méfier avec cette épée. On sait jamais ce qui se cache dans un Nyckelharpa."

Finit-il par dire en faisant un très léger mouvement de nuque pour indiquer l'arme pointée sur son cou. Il n'ose respirer de trop. Ni trop profondément. De peur que la lame glisse. Il rajoute juste :

"Faites ce que vous voulez, mais je pense que cette lame n'est pas nécessaire. Bref. Et vous, qui êtes vous ? Et où sont tous les autres ?"

Lui demanda t'il pour finir curieux de converser un peu avec la "seule" habitante de l'île. Ou ce qui en avait tout l'air.

A moitié perché et guider par Monsieur trapp.
Eve, l'homme vieux ((ouais je sais)) et la rouquine mode sac a patate.
nous voilà arrivé dans la ruelle commerçante.

elle est longue, sans lumière, et juste celle qui perce a travers les nuages.
c'est beau.
toute les petites boutique...mais sans vie sans personnes
tout es désert comme si il y avait jamais eu de vie ici.

j'agrippe la ceste de monsieur Trapp

"je suis inquiète... on a l'impression d'une. D'une ville morte.. fantôme"

je regarde a droite et a gauche.
le petit groupe un a un

Messages : 124 Petits Coeurs Noirs : 0 Date d'inscription : 09/02/2014

Du monde arrive... Trop de monde... Je me met en retrait... Je n'aime pas la foule... Je n'aime pas le bruit... Mais je n'aime pas non plus le silence de cette ville... Il est lourd... Pesant... Asphyxiant... Ou alors c'est la peur... Qui fait que j'ai du mal à respirer...

Ils discutent et j'écoute... Personne ne sait rien... Pour une fois tout le monde est aussi perdu que moi... Ça change...

Aliénor arrive à la suite des autres... Son regard en dit long quand elle voit sa robe rafistolée... Ses paroles sont aussi piquantes que son regard...

Je baisse les yeux et me retiens de ne pas reculer d'un pas pour me cacher derrière Trapp...

Je continue à les écouter... Attendra... Attendra pas... Bar... Pas bar... Boutiques... Pas... Ah ben si... Boutiques...

Je n'ai jamais fait ça moi... Les boutiques... Et ça ne m'emballe pas vraiment... Sauf que je n'ai pas le choix...

Ma main dans celle de Trapp je suis le mouvement...

On arrive dans une rue sombre... Sans lumière... Où toutes les ombres sont effrayantes...

Aliénor semble de mon avis...

Et ce silence...

A un moment j'ai presque eu l'impression d'entendre une mélodie au milieu de ce silence mais... Ce devait être le vent...

Soudain je me crispe sur la main de Trapp... Fait un pas en arrière...

J'ai vu quelque chose bouger... Là-bas...

Enfin un peu de civilisation. Bon pas grand monde mais c'est pas un mal, je supporte deja à peine les grands airs de l'autre pimbêche et les remarques du beau parleur.

J'ai vu quelque chose bouger... Là-bas...

Ca doit etre Loan. Ou un rat

Si vous êtes si apeurés il reste le vaisseau. C'est tranquille comme un tombeau.

Bon Rouquine, on va te choisir de nouvelles chaussures ou des bijoux ? Après on ira se réhydrater façon tête à l'envers

L’homme est surpris, je ne m’en attendais pas à moins. Un tas de questions se bousculent dans ma tête, cependant, je reste attentive à ce qu’il me dit. Une île …. Les autres ? … Voilà qui semble décidément encore plus bizarre que ce qu’il se passe ici.

J’émets une réflexion rapide avant de décider de retirer la pointe de mon épée de sa nuque, en la faisant virevolter jusqu’à la faire rentrer dans son étui.

« Une île dis-tu ? Sais-tu ou nous sommes ? Combien êtes-vous ? »

C’est alors que je me remémore les informations que j’ai acquises par le biais de ma puce électronique.

Mes yeux s’écarquillent, et un hoquet de stupeur s’empare de ma lente respiration. Alors, j’empoigne le col de ce Musicien puis le regarde dans le blanc des yeux.

« Pars, tu dois partir ! La Mort ! Elle guette ! Ne reste pas là ! Fuis !! »

Je le lâche pour finir, puis, décide de m’enfuir dans la seule direction qui me semble la plus sûr, c’est-à-dire en direction du début de la rue commerçante.

Les données, il faut que je retrouve les données.

J’ai pris mes jambes à mon cou, et puis dans ma course folle, j’ai foncé contre quelque chose ou quelqu’un, c’était rouge ! La ligne à suivre est l’obscurité !

Je me dirige vers des ruelles encore bien plus sombres …

Et moi je me suis tapé un petit somme, et oui c'est à ce moment exacte que les verres que je m'enfilais sur le bateau ont décidé de s'activer.

On a beau dire que être version sac a patate sur l’épaule de quelqu'un c'est pas confortable, moi j'aime bien ! surtout quand je m'endors !

Je me suis réveiller au mot "bijoux", pur coïncidence bien entendu....

Ehem, ehem, je sais que tout ceci est pour garder mes petits pétons aux propres, mais bon faudrait pas trop te fatiguer tout de suite non plus...

Et puis pour regarder la marchandises c'est mieux d’être au sol

On a bien dis qu'on va faire les soldes non ?