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Auteur | Message |
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Speaker Trapp Fantôme du Passé - Apatride
Messages : 256 Petits Coeurs Noirs : 6 Date d'inscription : 08/07/2014
| Sujet: Re: Ruelles commerçantes Mar 22 Juil - 11:52 | |
| Baronne me tire sur la veste comme si c’était une vulgaire toile de jute Attention le costard… Je me penche vers elle et lui glisse à l’oreille « on en a vu d’autre » Aie… mon costard bordel Mais qu’est-ce qu’elles ont toutes à tirer sur mon costard !! J’ai l’air d’un étendoir sur lequel on aurait étendu mon putain de costard ! Oh ça va les filles, il est sec bordel ! On lâche ! Je me penche de l’autre côté, comme une quille dans un jeu de chiennes, et je dis à Eve : « pas de souci, c’est qu’une ombre, ça fait rien les ombres, on est là pour faire du shopping, on va faire du shopping. » Enfin, elle se réveille, ses instincts aussi, elle a vu une boutique, des fringues, des chaussures, du luxes, tout ce qu’elle aime… Et le bar, ça c’est ce que j’aime Alors, je fais l’toutou, je la suis sans lâcher Eve jusqu’au bar. Direction le bar https://c-l-a-p-s.forumactif.com/t193-le-bar#2224 |
| | | Dahlia Fantôme du Passé - Aérien
Messages : 121 Petits Coeurs Noirs : 2 Date d'inscription : 12/07/2014
| Sujet: Re: Ruelles commerçantes Ven 25 Juil - 16:07 | |
| La nuit est tombée. Nos pauvres humains ordinaires doivent être en train de se terrer comme des rats n'importe où, tant qu'il y fait chaud et qu'on peut y mettre de la lumière. De la lumière ! Je m'esclaffe, seule, dans le noir, les yeux grands ouverts. C'est l'avantage d'être à moitié chat. Enfin, l'un des nombreux avantages.
J'y vois comme en plein jour. Si je croisais quelqu'un, il n'apercevrait sans doute que mes yeux jaunes brillant dans la nuit. Ma fourrure me protège du froid, mais je ne suis pas non plus persan. Je vais vite me mettre à frissonner. En attendant, je me ballade dans les rues commerçantes désertes. Je me repère au flair. L'odeur du cuir m'a assaillit à plusieurs rues de distances, et maintenant je la suis. Où il y a du cuir, y a des chaussures pardi !
Je suis un peu surprise en arrivant devant la vitrine. Visiblement, j'ai été devancée. Il fait encore plus sombre dans la boutique, et je m'immobilise quelques instants pour laisser mes pupilles s'élargir encore.
Tiens. Il n'y a presque plus de chaussures sur les présentoirs. Quelqu'un à voulu les cacher, mais mon flair infaillible déjoue aisément le stratagème. Je les retrouves toutes empilées n'importe comment dans des sacs. Je repense à la petite rousse pieds-nus à la sortie du navire. Visiblement, elle avait prévu de remédier au problème pour le reste de sa vie.
J'aime les jolies chaussures, mais j'aime surtout voyager léger. Il n'y à rien de plus disgracieux et inconfortable que de balader une valise qui fasse trois fois notre poids. Et je n'aime pas non plus les voleurs. Je ne vais pas empêcher la rouquine de piquer tout ça, mais je suis d'humeur taquine. Et j'ai tout mon temps. Soigneusement, je vide tous les sacs un à un, et replace au fur et à mesure les chaussures sur les présentoirs. Je m'amuse même à replier soigneusement les sacs et à les déposer sur le comptoir.
J'ai remarqué une pair qui me plaisait tout particulièrement. Des bottines en cuir noir, lacées. Simples, mais élégantes. De légers talons, mais suffisamment peu pour supporter une longue promenade. Et elles me vont à merveille. Je les enfile et dépose quelques pièces sur le comptoir avant de quitter la boutique. J'espère que le commerçant reviendra avant notre voleuse, je n'aimerais pas savoir mon argent entre ses mains.
Et une personne de plus à rajouter sur la liste des personnes grossières ayant participé à cette croisière.
En sortant, je sens une pluie glaciale coller mon pelage à ma peau. C'est bien connu, les chats détestent l'eau. Je teste mes nouvelles chaussures dans une course effrenée jusqu'à la boutique de vêtements la plus proche. J'y trouve un long manteau noir dans lequel je m'enveloppe. Je rabat encore la large capuche sur mes oreilles avant de me ré-aventurer dans la nuit Snjorienne.
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| | | Admin MJ
Messages : 345 Petits Coeurs Noirs : 9 Date d'inscription : 12/06/2011
| Sujet: Re: Ruelles commerçantes Sam 26 Juil - 14:02 | |
| Les heures passent... Le petit jour se lève... Mais la pluie persiste. Mais tout de même, c'est mieux. Vous vous sentez plus détendu. La nuit s'efface lentement et avec elle, les cauchemars et les fantômes. Le cadavre découvert dans les ruelles obscures ne s'évapore pas, lui. Il faut croire que ce n'était pas une hallucination.
Lindblum est toujours introuvable. Il faut dire que la moitié de la ville vous est toujours fermée.
L’île ne bouge plus. Sa navigation était probablement assurée par des moteurs rendus inertes par la panne de courant. Et elle se trouve presque au-dessus du continent, lentement poussée par les vents...
Il est temps de bouger et d'explorer. |
| | | Dahlia Fantôme du Passé - Aérien
Messages : 121 Petits Coeurs Noirs : 2 Date d'inscription : 12/07/2014
| Sujet: Re: Ruelles commerçantes Sam 26 Juil - 16:55 | |
| Finalement, ma petite boutique de vêtements n'était pas si mal. Il y avait un toit qui me protégeait de la pluie, et suffisamment de tissus et fourrures pour me faire une couchette confortable et chaude. Je me suis donc ravisée. Sortir, pour aller où ? Partir à la recherche de Lindblum ou des autres passagers dans cette nuit glaciale serait une preuve de faiblesse détestable. Je ne suis pas faible, je peux très bien passer une nuit toute seule. C'est d'ailleurs préférable à une mauvaise compagnie. Très chers passagers, vous vous êtes montrés indignes, vous n'aurez donc pas le plaisir de bénéficier de ma présence à vos cotés.
J'ai empilé fourrures et laines, et me suis glissée à l'intérieur, toujours vêtue de mon manteau, dont la capuche à protégé mes délicates oreilles du froid mordant. J'ai déposé chaussures et couvre-chef près de mon lit de fortune. J'espère que personne ne me trouvera dans un tel état. En attendant, je tombe de sommeil. Morphée m'ouvre les bras. Je m'y précipite sans retenue. Pour le reste, on verra bien demain.
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| | | Dahlia Fantôme du Passé - Aérien
Messages : 121 Petits Coeurs Noirs : 2 Date d'inscription : 12/07/2014
| Sujet: Re: Ruelles commerçantes Dim 27 Juil - 18:17 | |
| La nuit a été longue. Cette couchette est indigne de mon gracieux corps. Je me redresse et m'étire comme un chat
...
Enfin, je m'étire quoi. J'ai mal au dos, mais au moins je n'ai pas eu froid. Par contre, à cause de la laine, mon pelage est tout électique, et c'est très désagréable. Et je suis toute seule. Ce qui veut dire que personne n'a pris la peine de me chercher. Ou qu'ils n'ont pas trouvé mon abris ? J'opte pour la deuxième solution. Quel bande d'incapables. Bon, allez, je vais aller à leur recherche. Moi au moins, j'ai du flair.
Je range tous les vetements que j'ai empilé, et je m'engouffre dans la ville, la capuche de mon manteau rabattue sur mes oreilles.
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| | | Speaker Trapp Fantôme du Passé - Apatride
Messages : 256 Petits Coeurs Noirs : 6 Date d'inscription : 08/07/2014
| Sujet: Re: Ruelles commerçantes Mer 30 Juil - 10:00 | |
| Arrivant d'ici : SkyWard Fire, Bar et restaurantOn s’est barré… C’était hier, à l’arrache Courir avec le beau monde aux fesses, s’échapper le sourire aux lèvres, foncer à travers les rues au travers des foules ou des ruelles désertes À en perdre haleine jusqu’à s’écrouler hors d’atteinte Et rouler dans les bras l’un de l’autre sur l’herbe fraiche d’un parc, à l’abri de tout ce qu’on a aux trousses C’était ça, hier C’était risqué aussi, mais on veillait l’un sur l’autre Une cambriole, une partie de carte ou une petite escroquerie finement menée Parfois ça ratait, parfois ça roulait du feu de dieu Alors on s’arrachait en vitesse On courait comme des fous toujours un œil l’un sur l’autre C’était ça hier. Je m’arrête de courir mais j’lâche pas sa main Je me rapproche Je la regarde dans les yeux Putain qui sont beaux…J’suis furieux, j’ai le bide à l’envers et j’retiens ma main qui a envie de s’coller sur sa figure Comme si j’voulais chasser une moucheElle est si jolie…Mais j’lui en colle une Qui s’arrête sur sa joue Qui s’y pose Qui l’enveloppe comme quand on découvre la plus jolie chose au monde Fragile et douce Faut que j’trouve un costard…Je passe mon autre main dans son dos, et je la plaque contre moi, presque décollée du sol Contre moi, visage en visu Un corps à corps perdu d’avance Elle et moi, c’est le retour du Jedi, Gatsby le magnifique, Bonni and clyde et la vie en rose sous le soleil de Satan Elle m’offre son cou, je lui vole sa bouche Un baiser fou, torride à faire fondre la banquise du nord au sud Baby, on va s’rouler dans la fange et dépouiller le monde entier, en commençant par s’putain de magasin d’fringues que j’aperçois au coin là-bas. Come on poulette, on fonce, je sens l’pas frais, et pour toi, c’est la vanille qui t’va au teint Viens !Direction un magasin de fringue… https://c-l-a-p-s.forumactif.com/t202-magasin-de-fringues#2791 |
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