Pinocch a oublié de dire que la blonde l’a saoulé pendant tout le trajet jusqu’à la cabine, qu’il a enfoncé ses doigts bien profonds dans ses oreilles par peur de devenir stupide. Et qu’il n’a rien, mais alors rien écouté de ce qu’elle a raconté ou plutôt hurlé en bavant des trucs sans intérêts, des bruits, des sortes de braillements, des trucs qu’on dit pour tuer les mouches, bref, oreilles fermées Pinocch se disait que dieu finalement devait exister puisqu’elle n’était pas sa mère.
Il répéta toutefois qu’elle avait un gros cul.
Mais, elle ne due pas entendre, trop occupée à blablater des trucs et des trucs sans fin.
La suite, vous la connaissez, elle fit comme si Pinocch n’existait pas, ce qui, au fond, arrangeait bien le gosse. Ça ne l’empêcha pas de penser que la pauvre poupée était mal barrée entre les mains plein de vernis à ongle de la pétasse blonde.
Coté ronflement, et bien Pinocch hésita entre se tripoter en matant les cuisses de Barbie ou dormir avec des pieds de table enfoncés jusqu’au tympan.
Il choisit les pieds de table, étant donné sa morphologie peu propice à la masturbation. En effet, Pinocch est un gosse, donc tout petit, avec des toutes petites couilles et un minuscule tuyau. Aucune chance qu’il arriva à tirer le moindre jus de ce truc-là. Au mieux, il aurait pissé au lit et c’est pas classe.
Au petit matin, la lumière filtrant dans la cabine, Pinocch se réveilla comme tous les petits gosses habitué au pensionnat et frais comme un gardon. A 6h donc, il ouvrit ses yeux, fort beaux il faut bien l’avouer, il s’étira en couinant, il bailla, il s’étira encore et couina encore et se redressa pour observer de plus près Barbie et la poupée.
Sa première réflexion fut : mais qu’elle est con, elle croit qu’une poupée mécanique ça dort.
Sa deuxième réflexion fut… ben y a pas de deuxième. Pinocch lui fout un grand coup de pied dans le mollet qui pend du lit.
Psssssssssssssssssssssssssssst !
Barbie, bouge tes miches !
Faut qu’on aille chercher ma maman !