Quelques étourdissements s’amusent à me taquiner, ce qui me freine dans ma descente déjà fort lente. J’entends au loin des râles provenant sans doute de quelques autre personnes assez folles pour me suivre. Dans les profondeurs de mon esprit juste une concentration presque anormale. Je me retourne gentiment, mais ne distingue rien, pas même Auralya. Cependant, je suis persuadée que je ne suis pas seule, c’est alors, que dans le cri du vent, j’entends le mot Sucette …
Je m’arrête subitement, puis me retourne encore une fois, et c’est là que j’aperçois la femme blessée me rejoignant péniblement. Alors, je décide de l’attendre, et dans un sourire je me saisis d’une de mes sucreries puis la lui tend pour qu’elle n’ait plus qu’à tendre sa main pour se l’apprivoiser.
« Tiens, j’espère que celle-là est à la pistache, parce que ce sont les meilleures ! Pose ta main sur mon épaule, ainsi tu pourras t’appuyer, en restant une marche derrière moi, ce sera moins pénible pour toi, et puis, on y arrive bientôt, je le sens ! »
Avant que je me remette en route, je regarde ma jambe précédemment bien amochée, puis constate que mise à part la croute de sang qui se forme vers le haut de mon genoux, je ne souffre quasi plus de la douleur. Il en va de même pour ma main …
C’est en fronçant les sourcils que je reprends ma marche.
Il semblerait que juste là-bas, il y ait un renfoncement plus sombre que la totalité de la roche extérieur ….
Une grotte ?