Dans ces rues, seul habitent les Fragments et les humains les plus pauvres. Quelques cauchemars se matérialisent parfois, comme s’ils s’ennuyaient loin de Berith.
Le loyer n’est jamais cher mais les appartements ne sont jamais de qualité.
Des appartements étroits en bois, couverts de métal rouillé, dans lesquels on entre par des portes qui s’obstinent à grincer.
Vivre ici est également un bon moyen de rester discret. Il est mal vu de s’occuper des affaires de ses voisins. La nuit, le silence est épais et seul le bois qui craque en jouant, le vent qui traverse les toits en sifflant et le grincement des piéces métallique se fait entendre. Restez silencieux et les habitants apprécieront.
La brume recouvre les pavés et il est parfois difficile de se repérer: faites attention de ne pas vous perdre : voilà qui serait une mauvaise idée. Il est dit que certaines personnes peu recommandables travaillent le pavés et vident les portefeuilles des égarés et des vulnérables.
Si vous êtes vraiment malchanceux, vous ferez partis de ceux qui disparaissent alors qu’ils traversent ces rues.
Si les rumeurs que j’ai réussi à capter sont vraies, alors ceux qui habitent ici ne sont jamais les victimes de ces coups du sort.
Cependant, peu importe, la réalité se brouille parfois dans ces rues, la nuit, alors prenez-garde.
C’est ici que, pour la premiere fois de ma courte existence, j’ai dormi dans un véritable lit. Rien ne sera plus jamais comme avant. Mon coeur appartient maintenant à ses rues et à son ambiance spectrale.