Grands cercles métalliques destinés à l’atterrissage des appareils, que ce soit les avions ou les aéronefs de tous modèles.
L'endroit est gigantesque et pourtant vide. Votre aéronef est le seul à y être posé. Tout semble presque désert, à l'exception de quelques carcasses de golem qui traînent négligemment sur la piste d’atterrissage.
Aucuns humains et aucune trace de Lindblum. Personne pour vous accueillir ?
L'endroit a beau être désert il en reste joli.

C'est ici que vous arrivez après que votre engin soit posé.

On a pas trainé, on a sillonné dans les couloirs au travers des machines mortes, plus de jus
C’est con pour elles, moi j’en ai rien à foutre
Au milieu d’un couloir, y en avait un bien gros, un putain de Golem allongé en travers
J’lui ai foutu deux ou trois coups d’lattes dans la boite crânienne
J’aime pas ces foutues machines.

Ensuite, j’en sais rien, on s’en fout des détails
On est sorti de s’putain de rafiot et ça oui, c’est ce qui compte parce qu’à l’intérieur ça commençait à sentir mauvais, bien rance comme du fromage qu’on a laissé trainer dans l’fond du frigo.

On doit être les premiers à débarquer, parce qu’y a personne ici, pas un putain d’chat, rien

J’ai pas lâché sa main, elle a déjà trop morflé la p’tite
Tiens, ça m’fait penser que je connais toujours pas son nom
Connement, j’lui demande encore une fois, on sait jamais.

C’est quoi ton p’tit nom ?

En attendant la réponse, j’observe le quai d’atterrissage et je pense à la baronne…
Elle est maline, elle viendra.

Tout est allé si vite...trop vite !

On venait à peine d'accoster, on était sur le point de sortir, puis cette effroyable cris d'appel, quelqu'un cherché l'aide de Lawrence, et puis les coups de feu, les golems qui nous séparèrent...

Cette porte qui s'est fermé sur Lawrence et au autre homme, mais pourquoi ?

Et ces golems si inquiétants, tellement froids...

Ce monde qui me pousse loin de cette porte, je sais que je me suis pris les pieds dans le tissu de ma robe rideau, quelqu'un m'a rattrapé, je n'ai même pas eue le temps de voir son visage et puis soudain tout c'est éteint.

Les golems, marionnettes de fer et d'acier sont tomber un à un.

Un silence assourdissant, inquiétant...

J'ai continué mon chemin sans me retourné et me voilà là maintenant sur Snjor...

Aussi sourde et inquiétante que le silence du bateau, ici aussi tout semble éteint, l'ile entière semble vidée de toute vie...

Calme avant l'orage...

Deux personnes sont déjà là, le reste des passagers va suivre je suppose.

Je donnerais beaucoup pour servir un verre à mon patron, je lui ferais même une belle décoration de verre tiens, enfin tout pour changer d'idées, j'aime pas celles qui m'assaillent là tout de suite...

Et Lawrence qui est restait là-bas...
Surement que l'un des retardataire va le libérer, je vais attendre que tout le monde soit descendu du bateau et si il ne fait pas partie du lot, j'improviserai...

A quatre pattes sur le quai, j’aperçois du coin de l’œil trois personnes, j'en reconnais deux de ceux qui ne m'ont pas laisser passer par la porte du salon, manque la luxuo-luxurieuse pour faire le trio, et une petite dame perchée sur un rocher visiblement préoccupée par la file sur la passerelle, elle attend peut-être quelqu'un.

Sous mes mains le sol est.....rien

Aucun bruit, aucune vibration, mort.

Pas très rassurant, j'avoue.

Et il est ou le tapis rouge ? l’accueil tout ça ?

Ah ouais c'est minimaliste comme décor. Pis les carcasses de golems ça donne un coté fin du monde. Rouquine, releve toi, pas que j'aime pas te voir dans cette position mais y a du monde.

Il tendit la main vers Rouquine pour l'aider.

L'un d'entre vous connait il cet endroit ? Genre la direction du prochain bar.

Sexy… elle me rappelle une certaine personne… avec sa jupe qui remonte sur ses mollets pour laisser entrevoir quel festin elle pourrait être…
Je salive silencieusement
T’es dégueu Trapp
Je sais, une seconde nature chez moi

Pas de nom ? Comment c’est possible ?
Je vais quand même pas l’appeler « poulette » ?

Un matin ? Plus de mémoire ?
Hum… A en juger par vos fringues, vous avez pas vu de toubib, faudrait l’envisager un de ces quatre et voir ce qui cloche.
On peut peut-être trouvera ça ici…
Germaine ça vous va ?

Une vraie alcoolo, les lendemains de cuites peuvent être surprenants.
Je me demande pourquoi c’est si vide, si calme, autant de silence et désert…
On est seul au monde et on va tous crever de faim et de soif ?
Super, j’ai pris un léger embonpoint ces derniers temps, un p’tit régime sans eau, ça devrait l’faire.

J’vois les poulettes débouler, et la rouquine avec sa coiffure genre mouton pas propre, pas rasé
C’est ma tournée, je fournis les tondeuses et l’savon, chérie
L’autre… j’veux bien m’perdre sous sa robe et chercher la fermeture éclaire
Ok, c’est pas l’moment, faut qu’je m’occupe de mon boulet, chacun sa croix

Excusez-moi belles dames (ça c’est classe, Trapp), mais vous savez pourquoi il n’y a personne ?
Vous avez vu les… trucs là, les boites de conserves qui trainent partout à bord du vaisseau ? Vous savez ce qui s’est passé ?

Hein ? Ah, le type ? Pas vu d’type môa
Rooooo ça va !
Il parle bar ? Un point  commun, s’il aborde le sujet carte et poker, on va devenir pote
Pour l’instant, je sais pas qui c’est
J’parle pas aux inconnus
J’écoute toujours les conseils de ma môman.

Qu'est ce qu'il a à reluquer Rouquine celui là. Il est demeuré ou juste sourd qu'il me réponde pas ? Je vois qu'il est déjà sur un dossier, ca doit pas etre tous les jours vu sa dégaine. Non c'est pas de la jalousie

Répondez pas tous en même temps. Bon y a pas un point en hauteur qu'on puisse voir ce que se passe au loin ?

Le balafré attira vers lui Rouquine, profitant du fait qu'elle n'était pas encore remise.

Pourquoi y m'regarde Joe la balafre ?
J'ai un truc coincé entre les dents ?
T'es jaloux parce que ma poulette est propre et rasée ?

Il me rappelle quelqu'un... une fenêtre explosée... un banquet...
Non, pas possible, il est beaucoup plus p'tit, pas la classe, et ces fringues, quel bouseux...

Un point en hauteur ?
Y a bien une échelle là-bas...

Y a pas encore mort d'Homme, je vote pour attendre les autres et chercher un truc à boire
Ensuite, on s'devise, moi le bar, vous l'immeuble très très haut pour voir très très loin...

J'dis "vous", c'est maman qui serait fier de moi et d'mes putains de bonnes manières.

Et voici la baronne...
Je louche un peu, secouez-moi, je m'appelle Orangina.