Speaker Trapp a écrit:

Excusez-moi belles dames (ça c’est classe, Trapp), mais vous savez pourquoi il n’y a personne ?
Vous avez vu les… trucs là, les boites de conserves qui trainent partout à bord du vaisseau ? Vous savez ce qui s’est passé ?

Et ben mon vieux ? Deux ça ne te suffit pas ? t'as encore besoin de deux en bonus (l'autre perché sur son caillou et moi)

Me voilà debout, serrée dans les bras du balafré, j'arrive à peine de respirer !

Héééééé doucement Coco !
j'aimais bien moi, mon morceau de sol !

Lache un peu prise chouchou, j'étouffe ! le bouche à bouche tout ça, on peut attendre un peu non !

Un point en hauteur ??????

Non mais t'es pas bien ! On vient à peine de redescendre et tu veux déjà que je remonte ?
Hors de question !

Je reluque la compagnie...
On est pas dans la mouise..., enfin y'a la balafré pour rehausser un peu le niveau survival du lot, mais bon je ne l'ai pas encore vu à l’œuvre et m'appuyer juste sur ces histoires de copinage avec la mort c'est un peu léger.

Je crois qu'on devrait attendre que tout le monde descende du bateau et alors on verra ce qu'on fait avec le silence ambiant, en sortant j'ai vu le petit robot tout écrabouillé certes, mais il m'a semblait apercevoir un petit clignement de lumière, y'a peut-être moyen de le rafistoler non ?

On a pas un mécanicien a bord ?

Soit, elle a pas voulu de mon aide. Et bien, tant pis pour elle. Je la regarde descendre toute fière et puis ensuite, je descends à mon tour. En évitant de bousculer les gens, si possible. Une fois la passerelle quittée. Je regarde les gens qui font le piquet comme un groupe du club med en vacances. Je ne fais pas partie de ces gens là qui ont besoin d'un guide pour les torcher à chaque coin de rue.

Je fais un clin d'oeil vite fait à Kassia, c'est qu'elle est sympa son espèce de toge, robe ou quoi que vous voulez. Et armé de mon instrument et de ma valise, je slalome entre les boites de conserves éteintes pour m'engouffrer dans les rues. Si possible, éviter la haute et voir si ya des âmes qui vivent sur cette île. M'étonnerais qu'il y en ai pas.

Et c'est ainsi que le musicien quitte le groupe pour rejoindre les méandres de Snjór.

Direction la ruelle commercante.

Je suis outrée. Personne ne m'a regardé. Mis à part la baronne, qui n'a même pas daignée me donner son nom. Très bien. Tant pis pour eux. S'il ne veulent pas profiter de la beauté de mon visage, je ne vois pas pourquoi je les aiderais. Je pourrais surement rafistoler le petit robot, mais ils ne sont pas dignes de mon talent. Bien fait. Ils n'auront qu'à se débrouiller tous seuls. Lindblum à surement du avoir un empêchement, probablement lié à cette panne de courant, et je suis sûre qu'il est actuellement en train de tout mettre en oeuvre pour réparer ça et me rejoindre au plus vite. Il n'y a pas lieu de paniquer, vraiment.

Je me pare d'élégance, et m'approche du petit groupe qu'ils ont formé. Eh bien... Quelle équipe. Deux ivrognes pour représenter le genre masculin. J'en regreterais presque mon compagnon de cabine. D'ailleurs, ou est-il passé ? Je ne l'ai pas revu dans toute cette cohue. Parmi les femmes, deux sont visiblement vêtues de difformes morceaux de tissus, c'est grotesque. Je reconnais une camarade de misère, pieds-nus également. Je lui adresse un sourire compatissant.

Trouver un bar ? Je serais plutôt partisane de l'idée de trouver un cordonnier...

Tiens voila la ménagerie

Bon Rouquine, on se le fait ce petit tour en ville ? Ca commence à sentir la colo de vacances. Bientôt ils vont sortir les chants scouts et faire un feu de camp.

Le Balafré avança puis se retourna vers Rouquine pour voir si elle lui emboitait le pas.

Pour une fois qu'il y en a une qui me plait j'espère qu'elle va pas me planter là

Qui dit désert dit personne
Qui dit personne te dit les thunes
Qui dit argent dit voler
Qui dit chourave dit dans ma poche
Alors on sort pour vider tous les commerces
Alors on danse…

Je tapote du bout du pied
Hein ?
Rooo putain, l’idée qui germe dans mon cerveau…
Quand y a un truc à voler, un mauvais coup à faire
C’est là que j’interviens, c'est comme un truc qui colle au corps.

Si tout l’monde s’est barré, autant profiter du voyage et voir ce qu’on peut ramasser
Comment annoncer ça au groupe qui se forme peu à peu…
Comment dire ça à mon trou d’mémoire et son joli p'tit cul…
Faut la jouer fine pour arriver à mes fins

Puisqu’y a personne, puisqu’on est des invités, pourquoi on irait pas faire les boutiques ?
J’adooooore faire les boutiques, et chiner, et lécher les vitrines (bierk)
Pas vous mesdames ?

C’est des poulettes, elles résisteront pas à la tentation de vider les galeries marchandes
Allez l’poulailler, on s’bouge le derrière, ça fera pas d’mal à votre cellulite

Je suis sûr que le chaton qui s’admire rêve de pompe…

Je prends la main d’Eve et l’entraine derrière-moi, faut bien montrer l’exemple sinon dans 3 jours le sol portera nos empruntes
En passant devant la baronne, je flanque mon bras autour de sa taille l’air de rien, tout dans la finesse et l’art du ni vu ni connu, je l’embarque sans un mot, juste un clin d’œil quand je me tourne vers elle

Le Balafré, nous on va faire les boutiques
Qui vient ?


Direction les Rues commerçantes : https://c-l-a-p-s.forumactif.com/t185-ruelles-commercantes

La Rouquine hésite, je peux pas laisser partir l'autre beau parleur de Trapp avec 2 nénettes et me faire planter sans réagir !!

Hop 2 pas en arrière et je la prends sur mon épaule. C'est pas classe, pas confortable mais diablement efficace. La diablesse se débat un peu mais quand il faut le balafré a de la poigne. Nous partons direction les rues désertes avant que l'autre soiffard vide tout.

Au passage le balafré tapote le fessier si bien offert de la Rouquine. L'apéritif est servi.

Généreux comme il faut

Faut que je me trouve une chemise propre, la mienne doit commencer à sentir l'ivrogne

Direction les Rues commerçantes : https://c-l-a-p-s.forumactif.com/t185-ruelles-commercantes

Je suis restée assise ici gentiment, à compter chaque passager dans l'espoir de le voir débarquer.

Mais rien...

Autour de moi , les autres sont tous parties quelque part.
Je devrais peut-être, retourner sur le bateau, peut-être que j'arriverais à l'ouvrir cette porte ?

Pourtant quelque chose m'en empêche, comme une interdiction lointaine, un cris assourdissant, un mur.

Et cette ile si vide, si repoussante...
Ce n'est pas comme ça que j'imaginais mes "vacances".
Pourtant à première vu c'est magnifique par ici, ci on enlève les cadavres métalliques, il y a de quoi faire rêver...

Par là-bas, par exemple....

Direction la Promenade

C'est cela oui ! Partez ! Partez tous ! Vous ne me méritiez pas. Je les regardes s'éloigner, bras dessus bras dessous, comme s'ils se connaissaient depuis toujours. Quelle hypocrisie. Je ne veux pas les suivre. D'une part parce qu'ils sont grotesques, tous. D'autre part parce que Lindblum ne va pas tarder à arriver. Je vais l'attendre ici, et si je suis la seule à le faire, alors j'aurais d'autant plus d'effet.

J'attend.

Ce quai vide et silencieux me plonge dans une profonde mélancolie. J'hésite à retourner dans le navire, vérifier que mon silencieux ami en est bien sorti sans que je ne le voie. J'y renonce lorsque mon pied bute contre la carcasse inanimée du petit robot. Pauvre petit bonhomme. Il me brise le coeur, comme l'aurait fait la vue d'un petit animal mort. Je m'accroupie près de lui. Il est bien le seul à bord de cette croisière à avoir été réellement intéressant. Dans un soupir, j'examine plus en détail ses blessures. Bien. Puisque je n'ai rien de mieux à faire en attendant, et personne de plus intéressant à aider ou épater... J'attrape un vieux bout de tôle froissé, sans doute un éclat de l'un de ces golems effrayants (quel manque de classe de créer ces sale machines, Lindblum me déçoit...), et je m'en sers pour rafistoler mon petit protégé. Bon, c'est du fait maison, mais mon incalculable précision aura rattrapé le manque cruel de matériel.

Et voila petit père. Je n'ai pas les informations pour te réactiver, mais quand Lindblum le fera, tu n'auras plus qu'a te lever et courir comme un lapin. Je caresse son crane du bout des doigts en souriant doucement. J'aime bien sentir ma fourrure contre l'acier lisse.

Quand je me redresse enfin, la nuit s'annonce déjà. Je dois me rendre à l'évidence : Il ne viendras pas. J'hésite à admirer le coucher du soleil vu des nuages, mais je n peux décemment pas coucher à la belle étoile comme une malpropre. Et pieds-nus qui plus est.

Comme à regret, je m'engage dans le dédale de ruelles qui constitue la ville.