La terre ferme s'étend sous nos yeux. Enfin si on peux dire.
Le petit robot écrasé les Golems désactivé. Tout ça m'inquiète. Si je savais piloter ce truc je rentrerais chez moi. Et l'autre qui se la joue aventurier en me protégeant de son bras genre chétif... Paf.. Sur mon ventre.
"c'est bon moustique le temps des câlins c'est terminé je pense pas avoir besoin que tu me protéges... Maintenant si tu tiens à passer devant je t'en pris, il y en a déjà qui sont en bas "
Je lui montre du doigt deux silhouette sur le quai.
"Aller bouge"

Loan entend une voix féminine s'exprimer. Il s'était absenté un instant à l'exploration de l'île, du regard. Il cligne des yeux et reviens à lui et se retourne. Admirant avec surprise qu'il s'agit de la jeune femme de tout à l'heure dans une nouvelle robe. Il s'écarte un peu et dit simplement :

J'aimerais vous laisser passer mais je crains qu'il va falloir attendre notre tour.

Il hausse les épaules et s'excuse pour quelque chose qui n'est pas de son ressort puis fronce les sourcils. En disant :

C'était plus facile de monter que de descendre..

Se rappelant la folle course qu'il avait du faire pour ne pas rater le vol. Puis, il lui offre simplement un sourire rêveur en repensant à l'aventure du décollage.

J'ai marché jusqu'à la passerelle en m'appliquant bien. Je m'étais habituée aux mouvement du vaisseau, et son arrêt me déroutait encore un peu. Et puis, il fallait que je fasse bonne impression aux passagers qui n'avaient pas encore eu la chance de m'admirer, et que je ne déçoive pas ceux qui se languissaient de me revoir. Tout un programme. J'ai penché légèrement la tête, adopté un sourire parfait. Un léger déhanché, mais pas trop marqué, pour ne pas être vulgaire. Puis la démarche. J'ai bien alignés mes pas et... Flute ! Mes chaussures sont restées dans la cabine ! Je me retourne vers mon compagnon de chambrée pour lui faire part du drame qui m'affecte, mais il a disparu. Depuis quand ? Mon impression se confirme, ce type n'a pas plus de consistance qu'une ombre. Je ne l'ai pas entendu me dire qu'il s'éloignait, ni qui que ce soit l'interpeller. Je ne l'ai pas entendu chuter, je n'ai pas non plus entendu la moindre altercation... En réalité, à bien y repenser, je n'ai rien entendu du tout. Tout était d'un silence absolu. Pas de grésillement des éclairages, ni le roulement des robots...

J'ai laissé le naturel prendre le relai de ma prestance parfaite, et je me suis préoccupée de ce qui se passait autour de moi. Je n'ai pas pu empêcher l'effroi de s'afficher une demi-seconde dans mon regard. Les gros robots gisaient un peu partout, et le petit qui nous a accueillit était completement désarticulé près de l'entrée. Mon coeur se serra. Pauvre petite créature. Il était si charmant...
Devant moi, je retrouvais les passagers que j'avais éblouit en entrant dans le navire. Ce n'est plus qu'une question de secondes avant qu'ils ne se retournent et ne m'admirent. Mais je n'y fais pas attention. Je sens ma gorge se serrer. Où est Lindblum ? Il savait que je serais là, c'est lui-même qui m'a invité ! Depuis le temps qu'on ne s'est pas vu, il aurait du être fou d'impatience de me revoir... Presque autant que moi ! Et au lieu de ça... L'ile entière semble parfaitement déserte.

Et voila que la baronne me bouscule. Non mais ça va bien oui ! C'est une conspiration ? Je suis déjà tombée une fois et demi aujourd'hui ça suffit ! Ca ne sert plus à rien d'essayer, on ne vous a donc jamais appris que les chats retombaient toujours sur leurs pattes ?

Je m'agrippe à un type (ou peut-être une fille je n'en sais rien) derrière moi pour retrouver mon équilibre, et le lâche prestement, ni vu ni connu. J'adresse mon plus beau sourire à la baronne, pour la rassurer. Pauvre biche, elle a l'air totalement déboussolée. Et ce malgré tous le genre masculin qui se bouscule pour venir en aide à ce concentré de beauté et d'élégance. Elle m'agace. Avec ses manières, ses belles robes, son beau langage. Détrompe-toi, tu n'es pas la plus belle femme du monde (puisque celle-ci, tu l'as en face de toi), alors arrête avec tes artifices et tes faux-sourires !

Je prend ma pause la plus élégante (et c'est beaucoup plus dur sans mes chaussures à talons), et, sans quitter mon sourire :

Il n'y a pas de mal. Avec toute cette agitation... D'ailleurs, avec les vêtements si élégants que vous portez, ce doit être un défi de chaque instant de rester debout ! Vous êtes très agile, mademoiselle ... ?

les couloir devenu sombre j'ai du me perdre tellement de fois que j'ai perdu le conte de combien de fois j'ai vue la porte du salon

je passe en courent profitant de voir les rebot au sol de peur de me faire attrapé du au fait que je suis montre en frode je passe et bouscule sans le vouloir du monde

"pardon....excusé-moi je suis dessolé... pardon"

je sort du vaisseau avec hâte